jeudi,12 septembre 2024

Développement durable : les actions menées par les régions

C’est maintenant une certitude, les métiers de demain seront beaucoup plus en adéquation avec le développement durable. Les emplois de l’environnement devraient occuper une place centrale pendant que les conditions météorologique continuent de se dégrader et rendre notre environnement de plus en plus hostile.

Nous avons voulu enquêter pour comprendre l’action des acteurs régionaux et dans cet article on vous explique ce que les régions mettent en place sur ce sujet brûlant et crucial du développement durable.

Le plan vélo mis en place par les régions

De nombreuses régions ont adopté une politique en faveur du vélo et certaines sont en train de promouvoir cet moyen de transport pour qu’il soit présent au maximum. Le but étant d’améliorer les points suivants :

  • la qualité de l’air
  • l’éco-tourisme le développement des voies vertes
  • L’aménagement du territoire Le développement des pistes cyclables, le soutien aux grandes zones urbaines ou aux collectivités
  • l’éducation à l’environnement : sensibilisation des habitants aux alternatives qui n’émettent pas de gaz à effet de serre.
  • l’économie circulaire et le développement : la structuration des secteurs de services (construction réparation, réutilisation recyclage) y compris en relation avec le secteur social et celui de l’économie solidaire.

Avant l’épidémie de santé de 2020, les deux-roues non motorisés faisaient déjà partie des habitudes de transport des Français. Dans l’étude Ipsos sur Transdev et Régions de France qui a été présentée lors du 15ème Congrès des Régions le 30 septembre dernier, le vélo ou la trottinette étaient fréquemment utilisés par 1 Français sur 8 (12 % de la population totale et 16 % pour les moins de 35 ans).

En outre, 3 % des Français ont déclaré utiliser régulièrement un vélo ou une trottinette électrique, voire un overboard, soit à peu près autant que le covoiturage et beaucoup plus que l’autopartage. Ces pourcentages ont augmenté de façon spectaculaire au cours des dernières années.

 

L’engagement des régions pour la Biodiversité

L’engagement des Régions pour la protection de la biodiversité a longtemps reposé sur le partenariat et l’implantation territoriale des Conservatoires d’espaces naturels (CEN). Les Régions ne se sont jamais trompées en soutenant l’agrément particulier des Conservatoires donné conjointement avec les Préfets de Région depuis 2010 suite au Grenelle de l’environnement.

L’engagement des Régions en faveur de la biodiversité se traduit par la mobilisation, en 2019, de plus de 180 millions d’euros de fonds dont elles sont propriétaires et qui sont destinés à ces politiques au bénéfice des entreprises, des collectivités et des associations.

Les agriculteurs ont aussi un rôle important à jouer dans la protection de la biodiversité. L’agriculture couvre une part importante de la région métropolitaine Il est donc certain qu’elle façonne le territoire et modifie les paysages. C’est aussi l’enjeu d’un dialogue territorial bien établi qui permet de co-construire des plans avec tous les acteurs de l’espace territorial.

Normandie : vers 100% d’énergies renouvelables ?

Dans son rôle de région leader dans le domaine de l’énergie, la Région Normandie doit aider les territoires à atteindre les objectifs fixés par les SRCAE (Schémas Régionaux Climat Air Énergie) et le futur SRADDET (Schéma Régional d’Aménagement Durable et d’Égalité des Territoires) dans le respect des engagements des politiques nationales. D’ici 2030, la France devra couvrir sa consommation d’énergie en utilisant 32% d’énergies renouvelables. Le pourcentage de 2016 était de 8,8 % pour la Normandie. Il est donc nécessaire de mobiliser les régions pour atteindre et dépasser l’objectif de 32%.

Il s’agit d’engager le maximum d’habitants mais aussi d’élus et d’acteurs économiques à soutenir un mode de gestion et de valorisation durable des ressources énergétiques, et plus généralement, à promouvoir un développement économique de proximité dynamique et peu émetteur de gaz à effet de serre, et des économies de matières premières et d’énergie.

En 2022, ces régions devront avoir une stratégie définie et un plan d’action. En 2040, elles devront satisfaire leurs besoins énergétiques avec une quantité comparable d’énergie renouvelable.

Auvergne-Rhône-Alpes : vers une mobilité décarbonée ?

Le projet a été lancé au cours de l’année 2016, et la volonté de la Région Auvergne Rhône-Alpes de développer une mobilité bas carbone réaffirmée en 2017 puis en 2018. La Région accompagne le développement de la filière hydrogène dans le cadre du projet ZEV (Zero Emission Valley), porté par des partenariats public-privé et les filières GNV et bioGNV.

Elle joue également un rôle au niveau local en ce qui concerne la question de la qualité de l’air, dans des domaines jugés importants pour la région. Par exemple, elle a acquis des bus électriques dans l’agglomération de Valence et a offert une aide à l’achat de nouvelles voitures propres dans la vallée de l’Arve.

La Région a une volonté inégalée d’accélérer le développement du marché de l’hydrogène avec une approche de planification stratégique qui aborde les questions interconnectées de la transition énergétique ainsi que de la qualité de l’air, de la mobilité zéro émission et du développement économique en s’appuyant sur ses avantages : une infrastructure manufacturière solide, une présence florissante à l’échelle régionale des acteurs de la filière hydrogène, des capacités de recherche et un écosystème d’innovation.

 

 

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